Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Laurent Aubin, peintures
Pages
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 5 027
13 mars 2012

Le mur

 

"Le compte est un rapport géométrique dont la lecture se nomme arithmologie, soit la symbolique des nombres. Cette dernière n'a rien d'exclusivement irrationnelle, bien au contraire puisqu'elle dépasse les règles d'arithmétiques et ne les contredit pas. Et la gématria comme la numérologie n'en sont que des applications qui n'en livrent pas les mécanismes à priori d'un point de vue arithmétique ou algébrique puisque rentrées dans l'ordre de l'ésotérisme. Elle s'est jusqu'à présent soigneusement placée à l'écart des règles mathématiques conventionnelles au profit d'une approche purement matérialiste et abstraite, non pas simplifiée mais évidée. J'entends par matérialiste une vue matériellement purement tri-dimensionnelle de la géométrie dès lors qu'on considère les trois autres comme abstraites, la première et la sixième se contenant (comme toute dimension qui se respécte d'ailleurs). Aucun compte ne demeure sans application pratique comme sans explication rationnelle et il se trouve que les nombres codifient les proportions universelles optimales.

 

 

63

                                                                   63

Ça peut sembler enfantin (et ça l'est certainement), mais un chiffre contient son inverse (2>0,5). Ainsi va ce que nous prenons pour une croissance exponentielle. En sens inverse, jusqu'à son septième exposant, lorsqu'il se retrouve pleinement. Nous sommes beaucoup plus grand que ça, maintenant... et libre de continuer sous une forme ou une autre. J'ai parcouru le chemin qu'on ne m'aurait jamais enseigné dans les universités, qui relie mon hémisphère gauche à mon hémisphère droit, celui de l'organisation du compte qui repose sur un alliage binaire et ternaire et dont la connaissance a été synthétisée sous l'appellation justifiée de nombre d'or, traduction d'un ratio irrationnel, une proportion de référence immuable caractérisant la relativité de notre univers et de son mouvement perpétuel et constant au travers de six dimensions contenues en une qui se soumet à sa propre mesure: 6/5x5/6 → 1 ← 7/6x6/7. Que les deux systèmes les plus répandus soient décimal et sexagésimal est finalement assez révélateur de la façon dont l'humanité perçoit la nature même de son fonctionnement matriciel: quel moyen plus radical pour qu'un pentagone contienne un carré ou s'y trouve contenu? 6x10=60 soit 3 fois 4 pentagones... ou 4 fois 3 carrés. En tout cas un volume dont l'expansion est proportionnelle à sa compression.


55

                                                                                   55


En résumé, se trouve contenu dans 9 caractères décrivant 10 intervalles d'une unité notre fonctionnement matriciel. Topologie d'un mouvement perpétuel centré sur 7, 1 et sa proportion, 6 portions. C'est cet harmonique du nombre d'or qui, sur un plan arithmétique, assure suivant l'ordonnancement du cardinal de sa fraction (142857) la cohésion du développement exponentiel de deux inverses, 5 et 2, dont les suites numériques se rejoignent dans le mouvement inverse (4 5 9 14 23 37 60 97...) de celle d'or, pour se réitérer suivant sa séquence médiane (3 4 7 11 18 29 47 76 123...) en un tore. Sa nature rationnelle comme irrationnelle, paire comme impaire, entière comme décimale pérennise un principe ultime de projection confractuelle mécaniquement réglé sur un développement binaire fractal ayant pour constante la racine carrée de 2 et proportionné dans un effet miroir par la racine carrée de 5, le nombre d'or et son inverse. C'est cette pseudo ligne droite étalonnant le principe du carré et oscillant entre 1 et 2 (ou 1 et 11) qui développe la surface illusoire d'un volume événementiel infini 1/9²=0,123456789012345678901234567890...

Ce contenu me semble assez révolutionnaire pour démontrer par l'utilisation des outils de la displine la plus rationnelle dont l'humanité dispose que, quelque soit la cosmogonie que chacun puisse se figurer, notre véritable matrice n'est pas linéaire bien que cette tendance en soit le fruit de sa nature circulaire et que l'interdépendance de ces deux aspects s'en avère, tout compte fait, le moteur primordial. Par conséquent, l'obsolescence de cette apparence superficielle et exclusivement rationnelle sous laquelle elle est communément envisagée pour quiconque, non seulement détient une véritable foi envers sa propre existence, mais tend simplement à l'existence. Je n'invente rien mais tente ainsi de contribuer à exhumer des décombres de ces temps révolus que représentent les entreprises outrageusement civilisatrices (et à bien des égards circonstanciellement humainement dévastatrices) des quelques derniers millénaires les restes d'un instrument de connaissance dont l'usage s'est trouvé trop longtemps écarté. Soit parce que les religions s'en sont malencontreusement approprié l'accès, soit que les cultures en résultant l'ont relégué au rang d'ésotérisme dans une démarche frisant le scientisme. L'arithmologie n'est pas une nouveauté, encore faut-il comprendre qu'elle est fondée sur des principes cohérents et vérifiés. Je ne sais pas si l'on peut considérer que l'éveil intellectuel de l'humanité a commencé avec l'observation des étoiles, mais sans doute qu'elle est née par amour. Il lui appartient de se comprendre, comme son penchant somme toute légitime à l'excès de mesures. Comme la cabale et nos alphabets occidentaux, l'astrologie provient des nombres, pas le contraire, et si elle est raisonnablement couramment décriée par l'astrophysique, elles sont toutes deux fondées sur des calculs trigonométriques. Connaître la vérité, c'est ce que chacun désire sans vraiment le souhaiter, mais plutôt l'appréhender. Comment? L'essentiel ne réside pas simplement dans la précision d'une mesure, mais dans le contenu du questionnement qu'elle tend à déterminer. Le fait que les nombres eux-mêmes codifient une géométrie mouvante et son processus de remise en question permanente autorise quiconque souhaite sincèrement accéder à un outil de connaissance universel, dont chacun est détenteur, à considérer qu'il n'est pas réservé à une élite intellectuelle ou mystique mais s'approche avant tout intuitivement: l'existence est coïncidence et un paysage se construit autour de voies de circulation qui en révèlent la cohérence de la forme comme du fond.


120                                                                 120

 

Envisager le compte comme un tricot me paraît de loin préférable que de se livrer à d'innombrables calculs linéaires et insignifiants. Or c'est l'absence absolue de signification communément ressentie envers les nombres qui donne à la plupart de piètres performances en calcul mental. Ce dernier n'est qu'accessoire, comme l'algèbre, ce qui ne retire rien à sa valeur, ludique notamment. Le terme compter, apparu au treizième siècle, provient du latin computare et du verbe conter. En effet, il ne s'agit de rien d'autre que de proportion et qu'avons-nous fait de notre vie si ce n'est en prendre la mesure?

 

     1    2    3    4    5    6    7   8   9

3 points  3 points  3 points  5 points  4 points  2 points  3 points  1 point  2 points  = 25



  1 4 7      2 5 8       3 6 9

  triangles      triangles et courbes         courbes



En tant que peintre, je travaille à représenter cette géométrie qui m'anime, comme je m'applique à la portraitiser par le nombre figuratif. Ce n'est pas une vocation mais une nécessité: une société qui ne sait pas compter est une horde d'analphabètes qui plebiscite un meneur et un bâton. Et pire, elle ignore la nature de l'oubli."


DSC04939


réfléchissons-nous....



Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité