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Laurent Aubin, peintures
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22 mars 2012

des fractions sacrées

L'arithmologie provient de l'arithmo-géométrie. Ses fondements sont mathématiques et son approche purement rationnelle, ce qui confère à sa nature symbolique une utilisation bien entendu universelle. Sur le plan humain, on a coutume d'utiliser le nom et la date de naissance d'une personne pour déterminer un support d'analyse de ses traits de caractères et du type d'événements qui peuvent caractériser son existence. Un moyen de mettre à plat un volume qu'on tend à considérer pour l'occasion comme inerte. Ces modèles reposent sur un acquis socio-culturel de référence et un nom peut se prononcer de nombreuses façons différentes et donc impliquer des fréquences sonores inattendues dans un autre contexte. Une date de naissance repose sur un calendrier vulgarisé par l'église mais qui ne correspond pas nécessairement à toutes les cultures et très aléatoire qui plus est. Il y a une année de 366 jours tous les 4 ans. Ces deux modèles ne prennent pas en compte d'autres facteurs, comme la situation géographique d'un individu à un moment donné. Ce qui fait que plusieurs personnes pourraient être perçues de la même façon alors qu'elles sont radicalement différentes. On doit aussi considérer les aspects propres à l'interprétation d'un thème numérologique. Si on conçoit aisément que la somme du jour et du mois de naissance de quelqu'un constitue une pierre d'achoppement de son évolution, soustraire un jour qui se réfère à un degré relatif de l'orbite terrestre autour du soleil à un mois pour en déduire un volume de référence en terme d'objectif d'accomplissement (ou de défit) afin de se réaliser, bien que tout-à-fait logique, est aléatoire dans la mesure où le 3 avril donnera 3-4=1 comme le 6 mai (6-5=1): soustrait-on le jour au mois ou le mois au jour? S'agissant du volume numérique révélé par la soustraction, on peut concevoir qu'à défaut d'exprimer la nature de celle-ci le sens de l'opération n'importe que dans la mesure ou le résultat obtenu diffère. Mais, de plus, l'utilisation systématique de la racine numérique en dernière persistance peut s'avérer très réductrice... ôter le cinquième mois de l'année 1963=19 donne 1958, soit 23=5 mais soustraire 19=1 de 5 donne 4. Et s'il s'agit de se fier à des données chiffrées, on ne peut pas ici se soumettre à une règle donnée quant au sens adopté et il convient de prendre le résultat tel quel, quitte à en considérer deux. En quoi deux périodes différentes donneraient-elles le même résultat? Le fait est qu'on se réfère habituellement à deux dimensions, le volume et le temps. Mais elles s'inscrivent dans un ensemble mufti-dimensionnel numérique.

 

Quoique les schémas usuels d'utilisation des rapports numériques ne paraissent absolument pas dénués de valeur et s'éprouvent plutôt efficacement pour qui les utilise de façon objective, nous n'en connaissons habituellement pas réellement la nature arithmétique et une adaptation s'impose quant à leur utilisation. De fait, la simple perception intuitive d'un sujet donné suffit à les supplanter le plus souvent. Or, il se trouve que la matricielle numérique livre les clefs de cette adaptation et qu'on fonde un portrait numérique sur une date, un nom ou quelconque relevé topologique, il est possible de l'y adapter. Certains codes, comme le code maya, sont d'ores et déjà basés sur ce rapport multi-dimensionnel. Il est évident que ce n'est pourtant pas notre modèle de référence, nos sociétés semblant dorénavant lui préférer cet échéancier linéaire romain, voire babylonien, qu'on nomme calendrier. Et, si aucun d'entre eux ne pourra être à même d'offrir une vision absolue d'une mécanique universellement parfaite (donc figée) certains ont justement le mérite de laisser entrevoir cette conception relative et pluridimensionnelle de l'existence figurée par la matrice numérique. Le code romain a établi ce plan linéaire calendaire sur une base tri-dimensionnelle et semble s'être parallèlement réservé ce que j'appelle les fractions sacrées. Tout comme la linéarité binaire rencontre la juste mesure de la proportion d'or dans les rapports géométriques des racines carrées de deux inverses, cinq et deux, celui-ci s'établit naturellement dans les rapports posés dans la séquence exponentielle récurrente de leurs racines numériques par la fraction de 7 dont le cardinal est 142857. Et conséquemment de 13 (76923), puis 21 (47610, 21 symbolisant le monde au tarot) etc.... La mesure de l'aspect logarithmique des quatre opérations qui détaillent un principe exponentiel d'ensemble se concentrant dans l'identification du volume numérique contenu dans le rapports des nombres mis en.relief. En effet, le principe de réduction arithmologique (« arithmos » signifiant nombre) restitue ce rapport sous forme de soustraction. D'ailleurs 364/13=28 comme un mois lunaire et 364/7=52 comme le nombre de semaines dans une année. Et on peu constater d'emblée que (3+6+4=13) / 13 = (2+8)=1 (nombre tout aussi parfait que triangulaire d'ailleurs).

Pour mieux aborder la question, il me paraît important d'appréhender la nature relative de nombres qui sont tous en premier lieu d'ordre irrationnel. Un entier n'est jamais qu'approché à l'infini et si l'on classe les nombres réels en rationnels et irrationnels, leur dénominateur commun est l'irrationnel. Ce qui justifie en soi que le ratio immuable proportionnant l'interaction de ces racines carrées, le nombre d'or, soit irrationnel. On doit bien comprendre que cette spirale logarithmique d'or caractérise une proportion initiale ((√5+1)/2 - 2/(√5+1) = 1) et décrit son principe exponentiel. Cette suite réduite à ses racines numériques résultant en une séquence infiniment circonvolutive de 24 nombres: 1,1,2,3,5,8,4,3,7,1,8,9,8,8,7,6,4,1,5,6,2,8,1,9,1,1,2,3,5... De là, se positionnant comme le volume générateur de l'ensemble numérique répondant à des principes arithmétiques, elle fédère un ensemble tout aussi infini de courbes exponentielles, cette fois fractales. Et l'ensemble des suites additives (ou soustractives selon la direction exponentielle ou réductive (« imponentielle »?) qui lui est infligée) qui constitue l'intégrité du volume numérique se centre sur le même principe proportionnel. On doit donc garder à l'esprit que la mesure de ce mouvement géométrique s'effectue sur une base en quatre dimensions et prendre en compte les données numériques issues du mouvement générique inverse synthétisé dans le radical de la fraction de 7. Ce chiffre est par ailleurs l'expression de cette proportion infiniment approchée depuis 8/5 en passant par 89/55(=1,618..) et dont 13/8 rend déjà une image assez fiable: 1,625 (ou 34/21=1,6190476190.. soit 34(=7) / 3x7). Soit une porte grande ouverte sur une cinquième.

générateur cognitif 

En rapprochant les rapports des nombres qui composent la suite de Fibonacci, on discerne une suite médiane qui prolonge son mouvement exponentiel: 4,7,11,18,29,47,76,123,199,322,521... ou [(√5+1)/2]3, [(√5+1)/2]4, [(√5+1)/2]5,... qui accessoirement divisée par cette constante que représente la racine carrée de 2 renvoie à la séquence irrationnelle approchant 3,9,12,21,33,54,87,141,228,369,596,965,1561... (soit réduite: 3,9,3,3,6,9,6,6,3,9,3,3...) alors qu'elle conduit naturellement à la suite d'or lorsqu'on la divise par la racine carrée de cinq. Et il ne me semble pas négligeable de relever que, multipliée par 5, elle approche la séquence inverse du nombre d'or (multipliée par 100): 4,5,9,14,23,37,60,97,157... synthèse de la précédente comme arrondie à la dizaine (à 1,4,5,9,14,23... près) et indexe de ce dernier. Elles ne sont pas si inintéressantes ces fractions sacrées 1/34=0,0 29 411 76 47 0 58 82 35 29 411... Ce petit détour dans les méandres matriciels afin de mettre en relief la cohérence d'un contour aussi relatif et infini que déterminé et préciser, qu'effectivement, il n'est pas besoin de prendre en considération la décimale pour discerner la géométrie de ce qui nous anime; dès lors qu'on s'en tient à la donnée stable que représente la proportion du nombre d'or. On peut tout aussi bien rationnellement se contenter d'une approche par soustraction et addition des rapports numériques observés, sans excéder le cadre des dizaines qui synthétise déjà largement l'ensemble des relations symboliques (du grec « lancés ensemble ») entre nombres, et leurs rapports inverses. Il s'agit là d'un compte-rendu infiniment complet d'un paradigme dont il me semble, en parcourant ses 71 vers d'or, que Pythagore en avait conscience.

 

Cela dit, mon propos n'est pas de reconstruire des supports arithmologique préexistants, mais de les recadrer. Il y a véritablement quelque chose de révolutionnaire pour l'humanité dans ceci. La compréhension du contexte logique des rapports numériques souffre toutes les remises en questions, irrationnelles comme purement mathématiques. Il n'est pas question de se noyer dans la complexité de codifications ésotériques ou élitistes, ou de remettre en cause un ensemble de philosophie comme de cosmogonie.Il n'y a mathématiquement pas d'autre cadre possible à celles-ci que les six dimensions qui se contiennent du fait même de la proportion de un. C'est à dire l'ensemble infini des possibles et le tracé perméable de leurs limites centrées sur un contour immuable. Une affaire de projection structurelle dont l'analyse est accessible à tous et à laquelle chacun doit bien être confronté tôt ou tard.

Chacune des portions de l'univers expriment donc la nature de son centre, et l'observation des volumes numériques qui les caractérisent en permet un meilleur discernement.

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