au coeur de l'existence
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Il y avait en un temps (je n'en suis pas certain), un éternel instant, un lieu originel.
C'était à l'intérieur et tout se tempérait. Dans ce monde aussi vaste et sans commune mesure, il n'y faisait pas froid. Car le chauffage n'existait pas. Et sa chaleur intime faisait fondre les montres.
On y démontrait rien car tout était en paix. Il n'y avait pas d'horloge, non plus. Et nul n'était à l'heure qui s'y assoupissait.
L'univers infini, vibrant de plénitude, profondes lumières et ombres intenses , aux étoiles vagabondes scintillaient de mille mondes. Et dont la multitude rêvait d'incertitude.
En ce temps là les âmes étaient libres et la terre semblait ronde.
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Je ne sais plus très bien comment ni plus vraiment pourquoi j'en suis arrivé là.
Mais j'en sais quelque chose. Quand je sais, c'est carré. Six carrés font un cube.
C'est posé, ça ne doit pas bouger. Ça tient sur six côtés, on peut s'y appuyer; on peut le bousculer et même le pousser. On peut le déposer, le placer, l'empiler. Et on peut l'entasser, le laisser, l'oublier. Puis on se prend à jouer. Alors, on veut rester.
Quand ses angles ont blessé, qu'on a tout bien rangé, qu'on veut se reposer, on y est ennuyé.
Un carré ne fait pas d'oreiller...
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Mais, il y a en un temps (et j'en serais certain), un éternel instant, un lieu originel.
C'est tout à l'intérieur et tout y est trempé. Dans ce monde aussi vaste et sans commune mesure, il n'y fait jamais froid. Car le chauffage n'existe pas. Et sa chaleur intime y fait fondre les montres.
On y démontre rien car tout demeure en paix. Il n'y a pas d'horloge, non plus. Et nul n'y est à l'heure qui s'y est assoupie.
L'univers infini, vibrant de plénitude, ombres profondes et lumières intenses, aux étoiles vagabondes scintille de mille larmes. Dans ses mondes et tes yeux qui rêvent d'incertitude.
En ce temps là les âmes y seraient libres et la terre encore ronde.
Laurent Aubin