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Laurent Aubin, peintures
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art painter
18 février 2011

Osmosis

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18 février 2011

Fougères, la banque de France

16 février 2011

being

 

being

 

ArtQuid

27 janvier 2011

Europa

 

Princesse phénicienne dans la mythologie grecque. Découvert en 1610, Europa est un satellite de Jupiter semblable à la lune. Il a la réputation d'être susceptible d'accueillir une vie extra terrestre.

L'Europe aussi.

 

Europa






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21 janvier 2011

Huiles sur toiles 2010

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10 janvier 2011

au coeur de l'existence


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Il y avait en un temps (je n'en suis pas certain), un éternel instant, un lieu originel.

C'était à l'intérieur et tout se tempérait. Dans ce monde aussi vaste et sans commune mesure, il n'y faisait pas froid. Car le chauffage n'existait pas. Et sa chaleur intime faisait fondre les montres.

On y démontrait rien car tout était en paix. Il n'y avait pas d'horloge, non plus. Et nul n'était à l'heure qui s'y assoupissait.

L'univers infini, vibrant de plénitude, profondes lumières et ombres intenses , aux étoiles vagabondes scintillaient de mille mondes. Et dont la multitude rêvait d'incertitude.

En ce temps là les âmes étaient libres et la terre semblait ronde.


♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥


Je ne sais plus très bien comment ni plus vraiment pourquoi j'en suis arrivé là.

Mais j'en sais quelque chose. Quand je sais, c'est carré. Six carrés font un cube.

C'est posé, ça ne doit pas bouger. Ça tient sur six côtés, on peut s'y appuyer; on peut le bousculer et même le pousser. On peut le déposer, le placer, l'empiler. Et on peut l'entasser, le laisser, l'oublier. Puis on se prend à jouer. Alors, on veut rester.

Quand ses angles ont blessé, qu'on a tout bien rangé, qu'on veut se reposer, on y est ennuyé.

Un carré ne fait pas d'oreiller...


♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥


Mais, il y a en un temps (et j'en serais certain), un éternel instant, un lieu originel.

C'est tout à l'intérieur et tout y est trempé. Dans ce monde aussi vaste et sans commune mesure, il n'y fait jamais froid. Car le chauffage n'existe pas. Et sa chaleur intime y fait fondre les montres.

On y démontre rien car tout demeure en paix. Il n'y a pas d'horloge, non plus. Et nul n'y est à l'heure qui s'y est assoupie.

L'univers infini, vibrant de plénitude, ombres profondes et lumières intenses, aux étoiles vagabondes scintille de mille larmes. Dans ses mondes et tes yeux qui rêvent d'incertitude.

En ce temps là les âmes y seraient libres et la terre encore ronde.


wishes____le_verbe

 

 

Laurent Aubin

 

 


14 décembre 2010

bastringue

bastringue

 

 

10 décembre 2010

osmose

change-toi, le monde changera...

 

osmosis

4 décembre 2010

alpha to omega

24 novembre 2010

le ménage

 

 

Souvent cette question se pose à moi. Parce qu'on parle d'utopisme, d'idéalisme, mais rarement d'infantilisme. Quelle est la différence entre l'enfant et l'adulte? Aucune, si ce n'est que l'adulte a compris que quelque chose le délimite: l'ego. C'est ce qu'on appelle communément la responsabilité. C'est ce qu'on confond fréquemment avec le sens des « réalités ».

Ce qui différencie l'enfant de l'adulte, c'est que cette réalité n'est qu'un jeu. Un jeu de sauter trois fois sa hauteur, un jeu de s'élancer de toits en toits, un jeu de se battre, un jeu de chercher ses limites. L'adulte pense les avoir trouvées. Et sa raison s'arrête où commence sa douleur, ou plutôt sa peur de la douleur. Alors il se dit grand, mais se sent si petit. Car il se borne un parcours qu'il n'est pas à même de concevoir: celui des conventions. Comme il ne sait pas encore combien sont relatives ses propres limites, comme il n'apprécie pas la valeur de la communauté des destins, il ne relativise en rien la valeur de l'ego. Son credo devient compétition et la réalité de la vie lui échappe autant que se dressent les barrières matérielles sur son chemin. Plus il consacre son ambition, plus il accroît les obstacles, chimères insurmontables. Plus il se marie, plus il trahit. En quête d'assentiment il dénie son existence, s'étouffe et s'atrophie. Oubliés, rejetés, la lumière du matin, la brise qui l'accompagne, les cadeaux de la vie. Car il ne donne rien, mais cherche. Secrètement, il convoite la louange. Qu'on attende que lui. Rassurez-moi, dites-moi que je suis. Pourtant, le jour se lève sans répit et la nuit le rappel au sommeil. Pourtant il respire, son cœur bat. Il doit donc concourir. Il doit donc mesurer. Mesurer le sa force, mesurer sa vitesse, mesurer son poids, mesurer le temps. Et plus il mesure, plus il concoure. Il s'organise en matière, affligeante et pesante. Pour mieux se rassurer. Et chaque accord devient prison.

Comment contracter lorsque l'idée de partie nous est étrangère? A juste titre d'ailleurs, car le monde est en soi. Et ça, l'enfant le sait. Avant de concourir, il participe. La vie lui montre sa place, à chaque instant et l'infantilisme est le propre de l'adulte repentant... du regret de ne pas s'entendre. Être adulte n'est pas être apte au combat, être adulte c'est être. Et la réalité n'est plus entraves, mais jeu. Acceptation, de soi, des autres, d'un destin. L'équilibre à distance respectueuse. L'étoile file et ne démontre rien.


home_chore

 

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