Le livre:

http://www.edifree.com/doc/9013

 http://www.edifree.fr/doc/9013

Je suis luciole dans l'obscure et la nuit noire qui m'enceint,

Je suis ce drosophile et ses treize cents gênes

et je suis l'araignée dans sa toile enlacée.

J'attends, je guette et je perdure, je suis l'instant, je suis l'azur.

Ce papillon multicolore de qui l'envie est liberté,

soir à la nuit, matin au jour, d'une envolée

vient s'amourir au feu sacré, futile noctuelle d'éternité;

faire sa raison de son cocon, et sur l'hôtel de son été

l'amour et son obstination, et tue l'offrande à sa genèse,

à la maison du clair de lune! ...là où grésille l'oraison.

Je suis ce courant d'air et cet éclair, ce cœur de plomb qui se morfond.

Je suis ce moustique fugace qui pique et qui dévore,

et s'abreuve de sang, au gré des corps à corps.

Je suis la terre qui tremble et le crie des tréfonds,

Je suis tout ce qui semble, paraît et se confond.

je suis ce qu'on dénombre, et meurs à chaque instant.

Je sens, célèbre et je persiste, je disparaît et reparaît.

Je suis là-bas, je suis ici, dans la tourmente et dans son doute,

J'en suis certain et n'en crois rien, celui qui tente et qui commente.

Tem est ma lueur: tu scintilles de mille feux.

Je suis ce qui demeure, je signe indifférent, je suis, je reste et je fais fi.

Je suis ce funambule que la mort éconduit,

j'avance et me retourne, je danse et puis virevolte.

L'incertain est mon tiens, tu l'auras mon désir.

Je suis ce roi maudit qui n'attend pas de reine

couronné de révolte et dont l'or est indemne.

J'entends, je vois et je foudroie ou j'abandonne.

Je suis le nombre et je poursuis mon ombre:

je suis cette inertie qui ne sait que mouvement,

Je ne suis rien qui ne défie, se relie et délie,

celui qui noue et qui dénoue, qui nous?

Je suis mille et une nuits, la lampe merveilleuse,

limpide comme l'opaque d'un diadème étoilé.

Je suis phénix et règne de l'antique,

Et, vieux mage égaré, au corps inachevé

je reviens tout léguer;

mon armure de cristal et mes yeux de faucon,

les trésors de mon âme dans la malle du don.

Je suis ce firmament que tu ne perçois pas,

cette vierge étoilée exempt d'humanité:

je suis celui qui touche, qui caresse et qui s'offre,

je suis la liberté, la clémence des temps,

et l'infinie patience de l'instant des moments,

J'aiguise la souffrance éphémère et subtile.

Je suis cette seconde, ce triton du bonheur.

Enfant, mon cœur est un enfer qui a tant voyagé

et brûle de tout feu, de ces nuits oragées: je suis Gorias.

Et tu voudrais que je parle d'amour?

 L.A.

extrait des nombres pour les nuls: http://www.wobook.com/WBtc25a2G167-1-f/Les-nombres-pour-les-nuls.html

 http://www.edifree.fr/doc/9013

Maintenant le soleil brille.

Et je suis seul.

Maintenant l'amour refait son temps

Le soleil a mes larmes.

Il fait si beau,

Mes amours sont heureux.

Maintenant c'est à jamais l'été

Et ses larmes en partage.

Maintenant je sais,

Je n'ai jamais autant été aimé.

Maintenant il fait beau.

Et je pleure.

Maintenant je sais,

comme ils refont le temps.

Il fait si beau.

Mon amour est de larmes

Mon bonheur est ma peine.

 Et tout en semble.

Maintenant je sais,

Je n'ai jamais tant aimé,

j'ai oublié la nuit.

Fixerons-nous jamais le soleil?

http://www.edifree.fr/doc/8823

Personne ne déteste l'histoire, mais sa propre histoire. Il est temps de prendre conscience que son histoire est son histoire, et qu'elle se conte au présent. Imaginez qu'il n'y est pas de passé, pas de future, mais le présent. Ou plutôt, demandez-vous ce qui vous interdit ce don d'ubiquité qui vous offre les trois, à l'instant. Ce n'est pas une question absurde ou désuète, mais essentielle. Ce n'est pas une affaire de croyance, de mysticisme ni même d'envie: nécessité fait loi (18). Ce n'est pas une affaire de religion, ni de pouvoir. C'est simplement votre affaire. Donc la nôtre. Tout le monde le sait, il y a le temps et il y a l'amour. Tout le monde le sait: l'amour contient le temps. Et le temps le poursuit. C'est écrit. Et rien ne sert de le répéter. Alors qu'est-ce qui nous empêche de le vivre? J'ai trouvé la réponse. Car elle était en moi comme elle demeure en vous. Que vous le vouliez ou non, nous écrivons l'histoire, à chaque instant: maintenant.

J'ai barbouillé ces pages des mots les plus haïs de notre paradigme: les nombres. Quand la serrure est grippée on fait appel au serrurier. Pourtant notre trousseau est tellement lourd de clefs qu'il fait des trous dans les poches et nous nous y perdons. Mais pour quoi faire? Des clefs pour ouvrir des portes, celles que nous verrouillons en sacrifiant l'amour sur l'hôtel du temps. L'amour n'est pas aveugle, vous l'êtes. Un Dieu couronne les Hommes en leur greffant des puces: faut-il donc croire en Dieu? Moi, je ne crois plus en rien. Mais je sais que nous le confondons avec la création. Il y a bien plus de dieux que vous pourrez en dénombrer. Ils sont tous parmi nous: ce sont des Hommes qui se révèlent. Ils savent ce qu'est le temps, ils savent ce qu'est d'aimer. On dit même qu'ils sont morts. Les ignorants le disent. Si vous avez jamais regardé la lune ou les étoiles, ou scruté les abysses pour y voir le poisson, vous êtes l'un de ces dieux. Il n'y a qu'à l'accepter et ne plus rien renier... Ou bien vivez votre fatum et connaissez la tragédie. Appellerez-vous longtemps maman ou la rejoindrez-vous? Les nombres ne sont pas des chiffres. Ils sont le langage numérique du programme matriciel. Et vous l'utilisez, à tort et à travers... et tant mieux! ...À qui écoute son cœur.

L'individu est un programme, l'être humain le sait, et le dieu le connaît. Aimez-vous, ne vous négligez pas. « ...71 Tu seras immortel, un dieu qui ne meurt point. » Pythagore Les vers d'or

thawou lawou: 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13...

La lampe merveilleuse (2010)

Le franc or fut instauré en 1364 par Charles V après la captivité de Jean II le bon. Il pesait 3g88 et faisait 24 carats. Il avait aussi une couronne sur la tête parce qu'il avait perdu celle que sa maman lui avait donné.... (à noter que 1364 est l'un des nombres entiers médians de la spirale d'or en connexion avec 377 qui est l'année de la nomination du général franc Mérobaud consul et du premier empereur Byzantin, Arcadius, 610 ans avant l’avènement d'Hugues Capet. Justinien sera empereur en 521, médiane en connexion avec 233 qui est l'année qui marque la domination des bavares sur les romains et signifie best friends forever.... il est intéressant de remarquer aussi que l'année 521 préfigure l'établissement de l'anno domini qui ne sera généralisée que lors de la seconde civilisation "romaine", avec les carolingiens..  610, c'est dailleurs l'année durant laquelle l'ange Gabriel à touché deux mots à Mahomet, 233 ans avant l'an 843, date du traité de Verdun qui marque la fin de la première civilisation monothéiste... 144 ans avant l'accession au trône d'Hugues Capet. Je n'aborderai pas la question des grandes épidémies en 1597, 610 ans après l'an 987. Rien ne sert de mentionner non plus que 222 ans nous séparent de la dite révolution française et 333 de la dite révolution britannique. On peut lire les nombres comme on l'entend, mais si leur coïncidence dépasse l'entendement ils qualifient l'univers. Il n'y a pas de hasard.

Je suis un artiste peintre français. Lorsque j'étais enfant, j'ai rapidement décroché avec les maths. J'en ai récemment compris la raison. Je m'intéresse aux nombres depuis plus de trente ans et je travaille actuellement sur un projet, disons sur-dimensionné, qui nécessite sans doute du mécénat et un travail d'équipe. Il correspond à ma démarche de peintre puisque s'agissant du rétablissement de l'existence humaine à sa vraie dimension. Un instrument bien concret à même d'aider chacun à vivre son paradigme... une boussole spacio-temporelle interactive. Je sais, ça peut sembler un peu cinglé et susciter autant d'incompréhension que lorsque je dis aux gens sur le marché qu'ils sont aussi responsables que moi de la pluie et du beau temps. Cependant, c'est un fait. Comme démontrer que 1 + 1 = 9 par une simple équation du second degré rend dérisoire l'infinité des possibles, il n'en demeure pas moins qu'aucun de ceux-ci ne méritent dénégation.

La raison de mon décrochage enfant est somme toute assez universelle. Je l'ai découvert en recoupant les grands tournants historiques visibles depuis les derniers deux mille cinq cents ans (deux civilisations), la chute d’Athènes et la disparition de Pythagore. Avec l'idée d'ésotérisme, nous nous sommes dirigés vers une vue quantitative du monde et avons oublié un aspect qualitatif universel dont relève les mathématiques. Le rapport entre les nombres et les formes: algèbre et arithmétique.

Je suis un artiste, donc un chercheur. Étant capable de lire les nombres depuis des décennies sans pour autant avoir reçu aucun enseignement dans ce domaine, je me suis récemment penché à nouveau sur ce projet qui me travaille depuis lors, à deux doigts de lui donner forme. Les nombres sont le langage universel hérité de l'Égypte antique. Or, peu de gens le connaissent. C'est pourquoi je veux donner à cette boussole un aspect préhensile par tous, un mandala. Il est sur le papier et, bientôt j'espère, dans un volume qui repose sur la spirale d'or.

J'ai simplement trouvé le même rapport à la spirale d'or avec les sons, les couleurs, les saveurs et le monde qui nous entoure. J'ai donc aussi compris le "piège" tendu par Fibonacci en introduisant le 0 (il rejoint d'ailleurs celui de l'église romaine avec la trinité, mais ce n'est qu'un point de détail: 1 de perdu, 10 de retrouvé). Mon projet peut se résumer à un code remplaçant le calendrier julien. Un agenda interactif exempt de toute notion de dette mais rendant à l'individu sa place dans son paradigme. N'ayant aucun moyen matériel, je ne suis pas à même de rémunérer des informaticiens pour réaliser un logiciel. D'autre part je ne pense pas disposer d'assez de temps pour mener à bien ce projet, l'informatique n'étant qu'un support préhistorique en comparaison aux moyens de communication dont nous devrions très bientôt disposer. Mais je présume qu'un travail d'équipe n'est pas impossible afin de le concrétiser... À vot'bon coeur...

Il était un temps où les êtres humains avaient accès à un langage universel. C'était avant la chute de Babylone, et bien avant le monothéisme romain. En ce temps là, il n'y avait pas de calendrier, mais des nombres. De nos jours, et dans le meilleur des cas, Dieu symbolise la création, dans notre univers matriciel. La religion a remplacé la démocratie au cours des trois derniers millénaires. Les fondements de la "science" se trouvent dans une vue qualitative du nombre transmise partiellement par les grecs anciens et occultée par l'église qui a encouragé la science telle que nous la concevons actuellement; comme un excès matérialiste: ce qui est sans arrêt éprouvé dans notre environnement extérieur le détruit alors que certaines évidences géométriques ont permis de qualifier, dénombrer et mesurer plus d'étoiles que le commun des mortels connaît de nos jours, et sans que leurs distances soient sérieusement remises en question. Ce n'est pas l'ensemble des connaissances disponibles qui est à remettre en question, mais l'ensemble des points de vue et, surtout, leur disponibilité.

Solidor en peintures 2011

huile sur toile 50x50cms

Art.vo 2011: réaction sur le vif

Il est une heure trente. Sous la pluie, à travers une nuit noire de nuages, je remonte patiemment la dizaine de toiles dont je n'ai rien vendu. Plus de cinq heures pour venir, trois heures pour rentrer. Coût 500 euros à la louche. Et pas un chapeau de vendu. Aucun contact « professionnel » à priori 

Je range un peu. Au lit.

Moment divin, réveil en douceur après une bonne nuit. C'est mon second café et je fais signe sur internet à deux ou trois des exposants dont la démarche m'a semblé vraie, vivante (celles qui y ont une visibilité).

C'est vrai, il y avait un groupe hétérogène de personnes qui, pour la plupart peignait comme un art. Mais qu'est-ce qu'un art qui s'expose à la pesanteur d'obligations de résultats? Je n'ai pratiquement pas ressenti le plaisir de créer durant ces trois jours, si ce n'est de la part des organisateurs. Quand trois gamins à moitiés défoncés m'ont demandé ce qui se passait sous le chapiteau et où se trouvait le bistrot, je les ai lâché dans la foire une peu morose. En leur disant de prendre le temps de regarder. Les deux les moins atteints l'ont fait. Très vite, mais avec intérêt. Quel merveille que de voir le petit siroco perturber un peu l'ordre inconsciemment établi dans l'assistance passive. Je n'ai rien vendu, mais je m'y attendais. Je n'ai au aucun contact de type institutionnel, mais je les laisse aux institutionnels. J'ai vu des enfants émerveillés et le regard interrogateur et heureux, l'œil vrai des « petits » et des plus grands qui ont daigné le promener. Ils savent qu'il n'y a pas d'imaginaire et de réel, mais de la vie et du plaisir. Ce n'est déjà pas mal.

Voici donc ce que j'en retire: que ceci serve à garder le contact et échanger les éventuelles opportunités de se montrer et de se rencontrer. Pas besoin d'y croire ou pas, mais de garder à l'esprit ce petit événement avec ses aléas.